Une pensée pour nos fantômes
Nuit blanche. Le parfum du café embaume la pièce une heure avant l’aube. UNE PENSÉE POUR NOS FANTÔMES Je dors très peu en ce moment. Besoin d’écrire, de bosser sur des projets qui prenaient trop de retard et de répondre aux messages qui s’accumulent tous azimuts. Une autre raison me maintient éveillé : je ressens une grosse anxiété face au nombre croissant de sollicitations et de demandes de soutien auxquelles il nous est difficile de faire face, du moins comme il conviendrait. J’ai encore en tête la vision des réserves presque vides dans plusieurs lieux qui me sont chers. Je...