Grèce : la violence du pouvoir génère la révolte et la répression
Il y a quelques minutes, le secrétariat du premier ministre Kyriakos Mitsotakis vient de confirmer son refus de sauver le prisonnier en grève de la faim et de la soif. Koufontinas est à l’article de la mort. . Depuis des semaines, les manifs, rassemblements et actions se multiplient dans toute la Grèce, malgré une répression féroce. Même quand les mots d’ordre ne concernent pas Koufontinas, son nom est quand même présent sur les banderoles des cortèges d’étudiants ou d’infirmiers en colère. Désormais, l’agonie du prisonnier communiste révolutionnaire(1) symbolise pour tous, militants anarchistes ou de gauche, la violence absolue du pouvoir...