Quelques compagnons de lutte à Exarcheia
Autre larron, Babis M. (oui, encore un Babis), qui a participé à « Ne vivons plus comme des esclaves » et « Je lutte donc je suis ») :
Les mass-médias ont raison : c’est très dangereux Exarcheia. Il y a plein d’anarchistes méchants, égoïstes et intolérants qui ne pratiquent que la violence !
Babis est passionnant à écouter, notamment quand il évoque certaines périodes de l’Histoire qu’il a beaucoup étudiées…
En réalité, Babis donne beaucoup de son temps dans les initiatives solidaires à Exarcheia. Membre actif de l’assemblée du quartier, il est l’un des fondateurs de ADYE, la structure autogérée de santé d’Exarcheia (qu’il a présenté dans Ne vivons plus comme des esclaves, alors que le projet débutait à peine, puis dans Je lutte donc je suis, avec Katerina).
Une structure qui est l’une des initiatives solidaires soutenues depuis longtemps par nos films (ce mois-ci, « Je lutte donc je suis » a encore apporté son soutien financier et matériel à Notara26, ADYE, Mikropolis pour Idomeni et l’un des collectifs pour Lesbos, l’espace social libre Nosotros (qui vient de fêter ses dix ans), la cuisine sociale L’autre humain et les familles occupantes de Sanlucar en Andalousie.
Babis est également très impliqué dans la résistance du quartier face au harcèlement policier qui s’amplifie actuellement et dans les luttes antifascistes (soutien aux migrants et réfugiés, piégés en Grèce par l’accord UE-Turquie et menacés par les milices d’Aube dorée, etc.).
A nos côtés également, de jeunes réfugiés burkinabés, logés par le centre d’hébergement autogéré Notara26, qui sont venus voir l’une des projections « Je lutte donc je suis » au Nosotros.