Lettre à Katerina Sakellaropoulou, présidente de la République Hellénique
À Madame Katerina Sakellaropoulou
Présidente de la République Hellénique
Palais présidentiel
Vassileos Georgiou B’2
Athènes T.K 10028
Madame Sakellaropoulou,
On m’a appris que vous lisez le français et que vous connaissez nos films. C’est dans cette langue que je veux vous dire mon indignation et vous demander d’intervenir avant qu’il ne soit trop tard. Sachez que de plus en plus de voix s’élèvent en Europe contre l’agonie du prisonnier Dimitris Koufontinas, victime de la vengeance du gouvernement Mitsotakis. Vous êtes juriste, vous êtes une femme et surtout, en tant que présidente de la République Hellénique, vous êtes censée veiller au respect de quelques principes fondamentaux, par-delà nos différences politiques. Ne laissez pas faire. Ne restez pas silencieuse. Dans quelques heures il sera trop tard et, en Grèce comme hors de Grèce, votre nom restera à jamais entaché du sang de ce gréviste de la faim et de la soif. 40 ans après la mort de Bobby Sands dans l’indifférence cruelle de Margaret Thatcher, ne laissez pas mourir Dimitris Koufontinas.
#koufontinas_hungerstrike #σακελλαροπούλου_πάρε_θέση
#Dimitris_Koufontinas #Δημήτρης_Κουφοντίνας
*pour votre secrétariat : écrivain et réalisateur franco-grec (même si, étant libertaire, je suis simplement terrien). Lettre également envoyée par courriel à pr@presidency.gr et diplo@presidency.gr