Samedi : la bande-annonce de notre nouveau film !

[Ελληνική μετάφραση παρακάτω, English translation below]

5 ans après « Ne vivons plus comme des esclaves », 3 ans après « Je lutte donc je suis » et au terme de 15 mois de tournage et de préparation :

CE SAMEDI, VOUS POURREZ DÉCOUVRIR LA BANDE-ANNONCE, LE SITE ET L’AFFICHE DE NOTRE TROISIÈME FILM

En attendant, voici quelques souvenirs en images de « Je lutte donc je suis » (difficile de choisir 42 photos parmi des milliers…).

Avant-hier, nous vous proposions quelques souvenirs de « Ne vivons plus comme des esclaves » :
http://blogyy.net/2018/01/10/bientot-la-bande-annonce-de-notre-troisieme-film/

Encore merci à toutes celles et ceux qui nous ont soutenus, quelle que soit la façon.

A samedi !

Maud, Yannis et toute l’équipe du troisième film

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5 χρόνια μετά το « Να μην ζήσουμε σαν δούλοι », 3 χρόνια μετά το « Αγωνίζομαι άρα υπάρχω » και μετά από 15 μήνες κινηματογράφησης και προετοιμασίας:

ΑΥΤΟ ΤΟ ΣΑΒΒΑΤΟ, ΜΠΟΡΕΙΤΕ ΝΑ ΑΝΑΚΑΛΕΙΨΕΤΕ ΤΟ ΤΡΕΙΛΕΡ, ΤΗΝ ΙΣΤΟΣΕΛΙΔΑ ΚΑΙ ΤΗΝ ΑΦΙΣΑ ΤΗΣ ΤΡΙΤΗΣ ΤΑΙΝΙΑΣ ΜΑΣ

Περιμένοντας ορίστε μερικές αναμνήσεις σε εικόνες: σήμερα, από το « Αγωνίζομαι άρα υπάρχω ».

Κάναμε το ίδιο προχθές, για το « Να μην ζήσουμε σαν δούλοι »:
http://blogyy.net/2018/01/10/bientot-la-bande-annonce-de-notre-troisieme-film/

Ευχαριστούμε και πάλι όλους εκείνους που μας υποστήριξαν, ανεξάρτητα από τον τρόπο.

Τα λέμε το Σάββατο!

Μοντ, Γιάννης και όλη η ομάδα πίσω από την τρίτη ταινία

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5 years after « Let’s not live like slaves », 3 years after « I fight therefore I am » and after 15 months of filming and preparation:

THIS SATURDAY, YOU WILL DISCOVER THE TRAILER, THE SITE AND THE POSTER OF OUR THIRD FILM

In the meantime, here are some memories in pictures: today, « I fight therefore I am ».

We did the same before yesterday, for « Let’s not live like slaves »:
http://blogyy.net/2018/01/10/bientot-la-bande-annonce-de-notre-troisieme-film/

Thank you again to all of those who supported us, whatever the way.

See you soon.

Maud, Yannis and the whole crew of the third movie

La devise du film (sur la petite affichette 40x30cm).

 

Première au cinéma Renoir de Martigues, pour le festival Terre de résistance, avec une version provisoire qui sera peaufinée durant les semaines suivantes.

 

Des projections dans les cinémas, mais aussi dans des endroits très divers, avec toutes sortes de publics. Assis, debout ou bien allongé : à chacun sa façon de voir le film.

 

Fragkos, paysan crétois en lutte.

 

L’un des cartons du film.

 

Lucia, plus jeune personnage du film, en lutte dans le sud de l’Andalousie.

 

Dernier carton du film.

 

Au bout de trois semaines, presque toutes les projections-débats de « Je lutte donc je suis » affichent complet, dans les petites comme les grandes salles.

 

Parfois, plusieurs jours à l’avance.

 

On a beau être heureux du succès du film, on est quand même très gênés pour les personnes qui restent à la porte du cinéma. Alors, on essaie de s’organiser, de prévenir (ce genre de communiqué), d’aller voir les gens à l’extérieur, de revenir quelques temps plus tard dans le même cinéma ou, au moins, dans la zone, ou encore de programmer deux projections-débats dans la même soirée (dans la plupart des grandes villes).

 

Durant l’hiver 2015-2016, on sent que quelque chose se passe. A voir le public, on est convaincu que ça va bouger. Mais quand ?

 

Le slogan du titre commence à faire son chemin. Les tags se multiplient…

 

Des affiches aussi…

 

Ou encore parmi les jeux de mots de Slobodan Diantalvic

 

Les manifs commencent à se multiplier. Le vent semble se lever « contre la loi travail et son monde ».

 

Le printemps s’annonce chaud.

 

Pour nous, manifs et projections s’enchainent. Mais aussi des rencontres avec des lycéens, des étudiants, des ouvriers ; comme ici au lycée expérimental de Saint-Nazaire.

 

Coup de frein à la fin du mois de mars. Les obstacles se multiplient. Alors que la tension monte partout en France dans les rues, des maires et des gendarmes essaient, à plusieurs reprises, de dissuader les programmateurs ou organisateurs de projeter « Je lutte donc je suis ». Ici, à cause de l’affiche (des enfants qui jetteraient « des cailloux sur des gardes-mobiles »). Là, à cause de risques pour le maintien de « l’ordre public » (« ce n’est pas le moment de projeter un film pareil, Madame »). Mais rien n’y fait, le soir-même nous sommes encore plus de 300 au cinéma Le Méliès de Saint-Etienne (qui doit ouvrir son grand balcon à l’ancienne). Le pouvoir et ses valets sont, une fois de plus, ridicules. La fronde s’étend et nous le voyons bien, partout, dans la rue comme dans les salles.

 

La première chanson de « Je lutte donc je suis », signée Jean-François Brient, semble inspirer elle-aussi (à Rennes, je crois).

 

Paris, Place de la République. Le film est projeté tous les jours sur toutes sortes de lieux de luttes : dans des lycées, des facs occupées, des usines, ou encore sur des places à la nuit tombée. A chaque fois qu’on nous demande l’autorisation, on rappelle qu’il n’est pas nécessaire de nous prévenir : le film est en creative commons 3, autrement dit il peut se diffuser librement pour des projections non commerciales. Bref, « Ne vivons plus comme des esclaves » et « Je lutte donc je suis » sont faits pour ça : servez-vous !

 

Même si on n’aime pas trop les prix et autres distinctions*, savoir que le film plait aux jeunes fait rudement plaisir ! A la mi-avril, on reçoit cette vidéo du festival ciné d’Attac 2016 qui vient de se dérouler : https://www.youtube.com/watch?v=XP-rDHXkng0 Des lycéens et étudiants évoquent, entre autres, le « rythme du film », le « rôle de la musique » ou encore la « lutte par-delà les frontières ». * Ceci dit, un petit « grain de sable d’or », c’est assez sympathique, au regard des grands trophées pompeux.

 

On nous informe que Wikipedia a fait de la bande-annonce de « Je lutte donc je suis » son « Media of the day » (vidéo du jour). Les projections du film se multiplient sur les lieux de luttes et d’occupations en France. Parfois, on se relève la nuit (ou on se réveille plus tôt) pour des projections-débats par skype avec des villes du bout du monde : Amérique du sud, Australie (Melbourne avec Mimi), Canada, Mexique…

 

A plusieurs reprises, on nous sollicite pour faire des tee-shirts, mais on refuse fermement. Alors, d’autres les font à notre insu, bien sûr, en français et dans d’autres langues… Mais bon, on s’en fiche ! Attention à ne pas sombrer dans le merchandising, même pour la bonne cause. Diffuser des idées, oui. Soutenir nos luttes et financer nos initiatives solidaires autogérées, bien sûr. Mais pas n’importe comment. A chacun de placer la limites comme il l’entend. Pour nous ce sera : ni tee-shirt, ni VOD payantes.

 

Fin avril, on quitte momentanément l’hexagone, comme promis pour une petite tournée en Grèce (prévue de longue date), tout en apportant de l’argent et des colis, notamment au nouveau squat pour réfugiés Notara 26. Du coup, on nous demande de parler, ici et là, de la situation en France et la lutte « contre la loi travail et son monde ».

 

Retrouvailles avec Babis de la structure autogérée de santé d’Exarcheia (ADYE) que nous soutenons depuis sa naissance…

 

Ou encore avec Vangelis.

 

Daouda (à droite) fait partie des nouveaux jeunes résidents du Notara 26 (ici au Nosotros, en avril 2016, durant une des projections-débats de « Je lutte donc je suis »).

 

Film solidaire, indépendant, conçu par nous-mêmes, gratuit sur internet et utilisable par le mouvement social.

 

Quelques semaines plus tard, le Notara 26 va être incendié en pleine nuit par un groupe de néo-nazis.

 

Et les livraisons récentes seront en grande partie détruites.

 

Retour en France (plus tôt que prévu pour cause d’événements en cours). La lutte continue, mais le pouvoir essaie par tous les moyens d’enrayer le mouvement.

 

Pochoir.

 

La Croix Rousse à Lyon, si je me souviens bien.

 

Nantes ?

 

Une partie de « Je lutte donc je suis » concerne l’histoire de Pavlos Fyssas : https://www.youtube.com/watch?v=MlvB-y_QHBA Le film lui est dédié, ainsi qu’à Rémi Fraisse. Le film précédent, « Ne vivons plus comme des esclaves », était dédié à Alexis Grigoropoulos et Clément Méric.

 

La 200ème du film se déroule dans l’un de nos festivals préférés, devant 250 spectateurs.

 

Festival pour la démocratie directe de Thessalonique en septembre 2016 : on projette le film, mais on parle aussi du printemps de luttes en France, avec Serge Quadruppani et un autre camarade de Lundi Matin 😉

 

Festival résistances solidaires de Marseille : projections, débats et concerts dans les lieux autogérés de la ville.

 

Le cinéma athénien « Alkionis » est réputé pour sa programmation engagée. Une soirée organisée par le mouvement pour la pédagogie Freinet en Grèce.

 

Patras colorise l’affiche en rouge et noir.

 

Hiver 2016-2017 : les projections-débats à l’étranger se multiplient, d’Alger à Bruxelles et de Mexico à Berlin.

 

Un petit mot sur trois autres films. Car, durant cette même période (2015-2017), parallèlement à « Je lutte donc je suis », je suis passé de l’autre côté de la caméra pour trois films : – « Même pas peur » de Ana Dumitrescu https://www.youtube.com/watch?v=fdFKHhKC1CE – « La nature qui se défend » de Doc du réel / Lundi Matin https://lundi.am/LA-NATURE-QUI-SE-DEFEND – « Sur la route d’Exarcheia » de Eloise Lebourg https://www.youtube.com/watch?v=yx0nVtqEYYw Une autre façon pour moi d’essayer de faire passer le message : – constater le durcissement de la société capitaliste et autoritaire ; – résister et créer, avec toutes sortes de moyens, pour nous libérer, nous organiser autrement et prendre nos vies en mains. A samedi pour la bande-annonce du troisième film !