Vivement le 25 décembre ! ;-)
Bon, je dois vous avouer un truc : la bande qui est en train de m’aider à boucler la version extra-longue du film (ce soir et demain) pour la mise en ligne gratuite sur Internet du 25 décembre est à moitié bourrée ! (joie de se retrouver après trois mois sans interruption sur les routes de France et de Belgique, de Suisse et d’Algérie). Étant personnellement très attaché à la démocratie directe et à la diversité, je laisse faire, complètement faire, mais je vous préviens que, par rapport à la version en salles, ça va cogner fort, très fort (grosse scène d’émeute en Espagne retenue, par exemple, avec une super musique signée Loran et Pola qui déménage). Attention : ça va faire mal sur youtube !
VIVEMENT LE 25 DÉCEMBRE POUR SAVOIR CE QUE VOUS EN PENSEZ !
Et vive le Creative Commons ! (je n’ai jamais écrit ou filmé autrement, en trente bouquins et deux longs-métrages). Et vive la résistance ! Et vive la création ! Et merde à la téloche qui a voulu nous approcher et nous récupérer ! (depuis 2007, tartagueule ! qu’importe les milliers d’euros, on n’en veut pas de votre fric puant). Et merde aux journaleux merdeux qui ont cru pouvoir nous copier ! (et nous piquer nos contacts pour en faire du reportage téloche moisi). Et merde à tous ceux qui essaient de faire de l’égo ou du fric sur nos compagnons et camarades grecs en lutte, alors que, de notre côté, on s’arrache comme des dingues depuis des mois parce qu’on aime comme des fous la vie, la solidarité, la résistance, jusqu’au bout des ongles ! Merde aux films purement écolos qui bradent l’écologie sans le moindre échantillon de lutte (escrocs) et de résistance (imposteurs).
Merci à toutes celles et ceux qui sont encore vivants dans les catacombes hexagonales nauséabondes
Courage les ami-e-s, tenez bon ! Nous n’avons pas encore dit notre dernier mot !
Amitiés,
Yannis Youlountas
Photo : Grozad organisé (en septembre 2014, avant la disparition de Rémi) avec le soutien de Noël Godin, Raoul Vaneigem, Sergio Ghirardi, Jean Henri Meunier, Alessandro Di Giuseppe et les nombreux lycéens de Gaillac en grève, malgré les injonctions policières. L’un des souvenirs qui me donne, parfois, envie de remonter le temps…
