Prolonger la contre-attaque

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Non, la saison estivale n’est pas un problème, bien au contraire.
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PROLONGER LA CONTRE-ATTAQUE
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Émouvants, ces cris de joie dans l’un des nombreux quartiers populaires soulagés, hier soir, après le compte à rebours de 20h !
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Ça se passe dans une cité du XIXème à Paris. Les mêmes cris de joie et de soulagement ont été entendus dans le 93, à Marseille, au Mirail à Toulouse, dans la banlieue lyonnaise et dans plein d’autres endroits en France.
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Reste à savoir si cette formidable énergie se prolongera dans un troisième tour social ou retombera dans un attentisme stérile.
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Répétons-le sans cesse : l’avenir sera ce que nous en ferons. Nous avons prouvé que nous sommes capables de renverser des situations difficiles.
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Alors, passons à l’étape suivante : il fait beau ? Arrêtons tout, prenons la rue, les places, les parcs, les berges et regroupons-nous dans des assemblées populaires pour décider ensemble de la suite à donner, inquiéter le pouvoir et mettre la pression sur le nouveau parlement. L’assemblée nationale confuse doit se retrouver sous la pression permanente des assemblées populaires. Des cahiers de doléances doivent être ouverts. Le désir de changement doit s’exprimer sans retenue. Des projets conçus par la base doivent être lancés localement sans attendre l’accord des autorités, prises de vitesse.
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Faisons de l’été une fête de la base sociale. Un été de fête et de musique, de paroles et d’actes, de pas-de-côté et de pas en avant. Un été pour faire et ne plus subir. Un été pour mieux nous connaitre et nous émanciper ensemble. Un été pour prolonger la contre-attaque.
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Y.Y.