Coups bas
Message que je viens de diffuser sur facebook :
Après une série de cyberattaques contre mon blog et d’autres sites qui ont soutenu le NFP, je suis maintenant la cible d’un grand nombre de signalements sur ce réseau, lancés par les néofascistes depuis deux jours.
COUPS BAS
Beaucoup d’entre vous ont eu l’occasion de le remarquer et de m’alerter : vos partages récents et anciens disparaissent massivement, d’heure en heure.
J’ai reçu plusieurs dizaines d’annonces automatisées de suppression : textes et photos. Même le lien vers la bande-annonce de mon dernier film a été supprimé, tout comme le texte que j’ai lu au rassemblement des Glières, des infos concernant les fascistes en Grèce, des traces de mon procès contre Defend Europe et, bizarrement, un texte écrit après mon agression par les néonazis au Pirée. Cela touche à la fois des publications récentes et anciennes, la plupart ayant en commun la lutte contre l’extrême-droite.
Maud n’arrive plus du tout à publier sur ce réseau les nouveaux articles de mon blog, comme elle le faisait habituellement sous mes publications ici. Faites l’expérience : est-ce que pour vous, ça marche ? Est-ce que vous arrivez à choisir un article de mon blog, n’importe lequel, et à publier le lien sur ce réseau ?
Finalement, avec les fascistes, c’est toujours pareil : ils n’ont jamais le courage de nous défier dignement. Ces bas du front sont des adeptes des coups bas depuis toujours avec nous, comme avec nos camarades antifascistes :
– lâcheté d’attendre que nous soyons deux ou trois seulement, à la fin d’une projection-débat, sur un parking désert ou dans une rue mal éclairée ;
– lâcheté de ne pas venir en personne au procès qu’ils m’ont intenté avec Defend Europe, ni en première instance à Nice, ni en appel à Aix, préférant à chaque fois être représentés par leur avocat ;
– lâcheté d’envoyer des lettres anonymes et des messages de mort non signés ;
– lâcheté d’essayer de m’empêcher de travailler dans certaines écoles et médiathèques de l’hexagone, en envoyant des lettres de dénonciation concernant mon militantisme libertaire et en alertant sur d’hypothétiques risques de prosélytisme dans mes ateliers de philosophie ;
– lâcheté d’attendre que je sois seul et que la nuit tombe pour me tendre une embuscade au Pirée, puis lâcheté de fuir face à l’arrivée des secours pourtant peu nombreux ;
– lâcheté d’attaquer anonymement mes seuls moyens de communication, puisque je ne fréquente pas les médias du pouvoir, en l’occurrence mon blog, les sites de mes films et ce modeste compte, ici même, sur ce réseau.
Ces coups bas montrent ce que sont vraiment ces gens : des minables sans courage, des peureux de la diversité, des crétins sans cervelle, des abrutis finis.
Ce soir, j’ai envie de leur répondre : peu m’importe les complications que vous occasionnez, pour moi comme pour mes ami.e.s qui partagent parfois ce que je publie, il est trop tard ! Une fois de plus, vous avez perdu, vous vous êtes lamentablement ramassés et nous avons ri de vous à gorge déployées, de vos candidats crétins et de votre ambition râtée.
Cela nous rappelle, par exemple, l’échec retentissant de votre bateau C-Star, il y a quelques années : d’Egypte à Chypre et de Crète en Tunisie, avant de déserter piteusement le navire à Malte. Vous nous avez tellement fait rire que votre procès ridicule, quelques mois plus tard, n’était qu’un rappel, comme au théâtre.
Vous devriez arrêter la politique et vous convertir au registre comique. C’est le seul domaine dans lequel vous êtes brillants, même si c’est à votre insu.
Yannis Youlountas