Appel à solidarité pour un vieux compagnon libertaire

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Merci de faire circuler.

APPEL À SOLIDARITÉ POUR UN VIEUX COMPAGNON LIBERTAIRE

Il a été de toutes les luttes, à Toulouse et ailleurs, il a tout ramassé : des beignes et des pavés, mais aujourd’hui, à 73 ans, il n’arrive plus à payer son loyer.

Il a déposé une demande de logement moins cher, mais en attendant, il n’a plus de quoi vivre dignement et a besoin de notre solidarité.

Bien que notre situation actuelle soit modeste et que nous soyons mobilisés sur d’autres urgences dévoreuses de temps et de moyens, nous avons décidé de participer cet élan de solidarité et nous vous invitons à faire de même si vous le souhaitez et le pouvez.

Le cas échéant, contactez maud@jeluttedoncjesuis.net qui vous transmettra l’adresse postale et le nom du compagnon en souffrance.

Merci pour lui.

« Bras dessus, bras dessous, joyeux et c’est pour ça que [nous sommes] encore debout… »

Maud et Yannis

http://jeluttedoncjesuis.net/

PS : « Ce n’est pas l’amour de mon voisin — que souvent je ne connais pas du tout — qui me pousse à saisir un seau d’eau et à m’élancer vers sa demeure en flammes; c’est un sentiment bien plus large, quoique plus vague: un instinct de solidarité humaine. il en est de même pour les animaux. Ce n’est pas l’amour, ni même la sympathie (au sens strict du mot) qui pousse une troupe de ruminants ou de chevaux à former un cercle pour résister à une attaque de loups: ni l’amour qui pousse les loups à se mettre en bande pour chasser; ni l’amour qui pousse les petits chats ou les agneaux à jouer ensemble, ou une douzaine d’espèces de jeunes oiseaux à vivre ensemble en automne; et ce n’est ni l’amour, ni la sympathie personnelle qui pousse des milliers de chevreuils, disséminés sur un territoire aussi grand que la France, à constituer des ensembles de troupeaux, marchant tous vers le même endroit afin de traverser une rivière en un point donné.C’est un sentiment infiniment plus large que l’amour ou la sympathie personnelle, un instinct qui s’est peu à peu développé parmi les animaux et les hommes au cours d’un évolution extrêmement lente, et qui a appris aux animaux comme aux hommes la force qu’ils pouvaient trouver dans la pratique de l’entraide et du soutien mutuel, ainsi que les plaisirs que pouvait leur donner la vie sociale. »

Pierre Kropotkine, L’ENTRAIDE, 1902