Quelques nouvelles de la tournée du film…

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SEMAINE PALPITANTE EN BRETAGNE : 8 SALLES COMBLES SUR 10 AVEC LE FILM « JE LUTTE DONC JE SUIS » ET UNE AMBIANCE INOUBLIABLE AUX CÔTÉS DES COLLECTIFS DE LUTTE LOCAUX

22/10
En prélude à la Bretagne, les rues d’Angers sont baignées de la musique du film et de nos chants de lutte préférés grâce à la guitare ambulante de Marc André avec la chorale du Cercle 49. Une heure après, comme souvent, les 240 places de la plus grande salle du cinéma « Les 400 coups » ne suffisent pas à accueillir le public. Heureusement, des séances supplémentaires sont annoncées. La dernière projection de « Je lutte donc je suis » à Angers aura lieu ce dimanche 1er novembre à 11 heures, toujours au cinéma « Les 400 coups ». La grande salle est aussi chaleureuse que diverse : de nombreux compagnons libertaires, camarades d’Attac 49 et d’autres organisations de gauche, des zadistes venus de Notre-Dame-des-Landes ou encore le collectif de soutien aux migrants (avec lequel nous avons passé la journée du lendemain, sur une occupation) sans oublier nos ami-e-s Naz Oke et Daniel Fleury de Kedistan et Anjou rouge et coquelicots.

23/10
Petit tour par la Mayenne avec deux séances dans la même soirée, à Laval puis Mayenne, et la découverte surprise de spectateurs très jeunes dans le public : des ados et mêmes quelques enfants au premier rang. Non seulement ils ont regardé tout le film, mais en plus ils participent au débat ! Impressionnant !

24/10
Halte déjantée à Evran, entre Rennes et St-Malo, avec un autre chanteur de la BO du film : Dyvan le Terrible (Yvan Guyomard, auteur de « La grève générale et mondiale ») et toute sa bande de joyeux musicos, à commencer par Céline Le Cubi. Une maxi teuf : des mômes partout en autogestion, des punks d’hier et d’aujourd’hui, des gratteurs de guitares en tous genres, toutes les générations chantant à l’unisson et des ados scotchés devant le « Je lutte donc je suis ». Dans le « Puits sans fond », de part et d’autre de la grande cour, tout le monde se balade durant 6 heures : une salle est consacrée au film (en boucle) et l’autre aux concerts (idem).

25/10
Après une séance buccolique dans la petite ville de Combourg l’après-midi et une distribution gratuite de pommes aux spectateurs par un copain paysan, on rejoint un tout petit village perdu sur la lande sauvage du nord-ouest de la Bretagne : Trédrez-Loquémeau. Et là, à deux pas d’une falaise, à la nuit tombée, apparait un lieu extraordinaire, cœur des luttes locales : le café Théodore. C’est plein à craquer : difficile d’entrer et, encore plus, de traverser la salle jusqu’à l’écran, au milieu des 115 commensaux souriants, ravitaillés de chopes mousseuses, serrés comme des sardines et trépignant de voir le film et d’écouter les chansons.

26/10
Chaque soir, ou presque, revient le sempiternel problème de la salle pleine, par exemple au cinéma « Les studios » de Brest, avec son lot de regrets à présenter au public resté dehors, mais qui, heureusement, pourra revoir le film tous les jours à 18 heures du mercredi 4 au mardi 10 novembre dans ce même cinéma. Une grande salle comble (214 spectateurs), enthousiaste et parfois drôle. Et après le débat, comme chaque soir : cidre ou calva ? Allez, un petit calva, juste pour goûter…

27/10
Séance tranquille en perspective dans une toute petite ville de 2000 habitants, à l’ouest du Morbihan : Etel. Pronostic faux, car, là encore, le cinoche est plein. 145 spectateurs venus des environs disent apprécier « la dimension poétique du film et philosophique du débat » et découvrent également la pédagogie Freinet (qui connait un véritable essor en Grèce et qui fait l’objet d’une séquence dans la dernière partie du film), grâce à un groupe d’instit de l’ICEM (Institut Coopératif de l’Ecole Moderne) venu en renfort, aux côtés des ami-e-s Marco et Solen Camille.

28/10
Dernière étape avant de repartir. Le lions club de Vannes a confisqué la quasi-totalité du Palais des Arts et nous devons nous entasser dans une salle de 100 places dans des conditions épiques et dans une chaleur athénienne. Pourtant, l’amphithéâtre juste à côté est libre, mais ne nous a pas été accordé. Le groupe libertaire Lochu semble faire peur. La jeunesse « mal famée » de la région est au rendez-vous. Tout le monde fait comme il peut : debout au fond, assis par terre, sur des tables, etc. On se déshabille pour ne pas étouffer. Pas mal de membres de collectifs (dont NDDL bien sûr), ainsi que d’associations comme Attac sont également là, à nos côtés, dans une diversité bienveillante et motivée. Et la révolution, c’est pour quand ?

Trugarez ! Kenavo ar c’hentañ !

Maud et Yannis

PROCHAINS RENDEZ-VOUS : la Charente, Tulle, St-Ouen-l’Aumône (chez l’inénarrable Jean-Jacques Rue), Paris, Rouen, Merlieux, Joigny, Meymac, Aubusson, Limoges, Gannat, Lyon…
Détails ici :
http://jeluttedoncjesuis.net/spip.php?article16

LES DVD DU FILM ET LA MISE EN LIGNE en version longue se préparent. Des petits problèmes techniques indépendants de notre volonté nous ont retardé, mais tout va bien. Merci de votre patience.

RÉSERVATION RECOMMANDÉE POUR LE 4 NOVEMBRE À PARIS.
Pour la projection-débat au cinéma Le Chaplin à Paris (XVème), le mercredi 4 novembre à 20h45, il est recommandé de réserver, dès maintenant, sur le site Internet du cinéma :
https://www.lescinemaschaplin.fr/st-lambert/film/100194/

Il est également possible de le faire, mais ça semble moins nécessaire :
– pour la projection-débat au cinéma Le Palace de Tulle le lundi 2 novembre à 20h30 (réservation directement au cinéma tous les jours, entre 14h30 et 23h, possible dès maintenant) ;
– pour la projection-débat au cinéma Omnia de Rouen le 8 novembre à 11h (réservation directement au cinéma tous les jours, à partir du 3 novembre).

Pas de réservation possible pour la projection-débat du mardi 3 novembre à 20h30 au cinéma Utopia de St-Ouen-l’Aumône (95), mais la salle est grande (200 places) et une petite surprise est prévue ce soir-là 😉