Lisez Chapoutot !

LISEZ CHAPOUTOT !

Après avoir beaucoup apprécié « LIBRES D’OBÉIR, LE MANAGEMENT DU NAZISME À AUJOURD’HUI », puis l’excellent « LE NAZISME ET L’ANTIQUITÉ », je viens de terminer « LE GRAND RÉCIT, INTRODUCTION À L’HISTOIRE DE NOTRE TEMPS ».

Passionnant !

Johann Chapoutot est un remarquable historien, mais aussi un penseur lumineux dans ses analyses très fines. En plus, il a une qualité indéniable : il est né, lui aussi, à Martigues

Vraiment, je ne peux que vous conseiller sa lecture qui donne beaucoup à réfléchir sur les mécanismes qui nous broient et construisent la société comme une immense prison.

Je vous propose ici les premières pages de l’introduction pour vous faire une idée. Bonne lecture !

Par ailleurs, merci à toutes celles et ceux qui m’ont envoyé des messages de soutien suite à mes blessures et mon immobilisation provisoire : ça m’a beaucoup touché. Sachez que le petit chat va bien. Il a été adopté et il n’a toujours pas de nom (mais ça ne saurait tarder). Pour ma part, je recommence lentement à gagner en mobilité, mais une opération sera peut-être nécessaire dans quelques temps.

Concernant l’appel du 1er juillet pour les initiatives solidaires autogérées en Grèce, sachez que c’est beaucoup plus difficile qu’à l’habitude, à de rares exceptions. Comme c’était prévisible, vu le contexte économique global, la solidarité est fortement à la baisse, comme partout, tant au niveau du nombre de participants que des montants (souvent quatre fois moindre qu’à l’habitude). Des messages désolés accompagnent parfois les chèques ou les remplacent purement et simplement. Pour l’instant, c’est un peu inquiétant et on ne sait pas trop comment faire, mais il est encore trop tôt pour faire un point définitif. L’appel continue jusqu’à la fin du mois de juillet. La première façon d’aider, c’est de partager l’info.

Contact, suggestions : solidarite@anepos.net

Ce matin, le vent souffle sur la Crète. Les alentours d’Héraklion sont jaunis par le soleil et le manque d’eau. Les cigales chantent déjà et les ouvriers agricoles triment dans les immenses champs de pastèques et de melons, avec leur thermos d’eau à quelques pas (certains me disent que parfois, ils boivent presque dix litres d’eau, sous le cagnard caniculaire).

Le libéralisme continue à faire croire qu’il est un modèle de liberté, alors qu’il est bâti sur l’exploitation, l’oppression et les inégalités qui ne cessent de se creuser. Merci à Yohann Chapoutot de nous aider à mieux le comprendre, en parallèle du nazisme et d’autres fléaux politiques de notre époque.