Mort d’un bourreau

Le Theodor Eicke de la torture animale est mort, sous les hommages purulents de Hollande, Valls, Hamon, Macron, Bayrou, Fillon et Le Pen.

MORT D’UN BOURREAU

Dans le concert médiatique d’éloges funèbres, pas un seul mot pour les milliards de victimes de la nouvelle génération de camps d’extermination de l’agro-industrie.

Le capitalisme tel qu’en lui-même : starification des bourreaux et invisibilité des victimes. Un capitalisme qui, sur le plan du productivisme agricole, n’a plus rien à envier aux pires époques du fascisme, avec son absence totale de compassion, son rythme effréné, sa violence inouïe, ses abattages par tous les moyens, y compris au gaz, ses montagnes de cadavres et d’agonisants, sans oublier, à l’extérieur, les innombrables victimes de ses flots de pesticides.

A quand la fin du capitalisme et le Nuremberg de ses dirigeants ?

Y.Y.