43 ans après, on occupe l’école polytechnique !!!

"OCCUPATION"

« OCCUPATION »

Ce soir, la lutte continue à Athènes :

43 ANS APRÈS, ON OCCUPE L’ÉCOLE POLYTECHNIQUE !!!

Comme je vous l’annonçais à demi-mot au terme de l’assemblée de mardi soir qui avait un peu hésité (1), nous sommes de retour, plus nombreux encore, dans le lieu mythique de l’insurrection du 17 novembre 1973 contre la dictature des Colonels (2).

L’assemblée d’occupation vient d’appeler solennellement les manifestants qui marchent dans la capitale à rejoindre l’occupation et les rues alentours, à l’ouest d’Exarcheia.

La tension est palpable. L’émotion est grande. Le plaisir est immense.

Qu’importent les nombreux déploiements policiers qui quadrillent actuellement le centre d’Athènes, les véhicules dédiés aux arrestations et les armes automatiques sorties en bandoulière pour intimider la population, nous ne cèderons pas.

Un hélicoptère tourne autour de nous, au-dessus des bâtiments. Des policiers en civil essaient de nous compter depuis l’extérieur. Des voltigeurs circulent à toute allure sur les avenues avec leur sirène pour inquiéter et faire hésiter celles et ceux qui nous rejoignent.

Mais nous n’avons pas peur. Et qu’importe le résultat : une fois de plus, nous aurons essayé. Et nous réessaierons, encore et encore, tant qu’il le faudra.

Y.Y. aux côtés des camarades et compagnons de luttes membres de l’occupation

(1) Compte-rendu de la soirée et de la nuit de mardi, durant laquelle l’assemblée d’occupation provisoire avait un peu hésité :
http://blogyy.net/2016/11/16/nuit-rouge-et-noire-a-athenes-3
(2) Ce qui s’est passé il y a quarante ans, ici même, est raconté par des membres survivants de l’insurrection, accompagnés d’images d’archives, dans « Je lutte donc je suis », de 1h14 à 1h22 :

 

 

Parmi les curieux qui observent depuis l'extérieur de l'enceinte, plusieurs policiers en civil précédemment identifiés par les camarades.

Parmi les curieux qui observent depuis l’extérieur de l’enceinte, plusieurs policiers en civil précédemment identifiés par les camarades.

 

Un hélicoptère de police tourne autour de nous, au-dessus des bâtiments.

Un hélicoptère de police tourne autour de nous, au-dessus des bâtiments.

 

 Sur les marches de l'Ecole polytechnique : "NE VIVONS PLUS COMME DES ESCLAVES"

Sur les marches de l’Ecole polytechnique :
« NE VIVONS PLUS COMME DES ESCLAVES »

 

A l'une des entrées, côté Stournari : "LIBERTÉ POUR TOUTES CELLES ET CEUX QUI SONT EN PRISON"

A l’une des entrées, côté Stournari :
« LIBERTÉ POUR TOUTES CELLES ET CEUX QUI SONT EN PRISON »

 

Parmi les principales affiches présentes partout sur les murs, dans l'Ecole polytechnique comme ailleurs à Exarcheia...

Parmi les principales affiches présentes partout sur les murs, dans l’Ecole polytechnique comme ailleurs à Exarcheia…

 

Dedans, dehors.

Dedans, dehors.

 

Des tagueurs sont déjà à l'œuvre parmi les occupants.

Des tagueurs sont déjà à l’œuvre parmi les occupants.

 

Ça circule un peu partout dans les bâtiments. La danse des graffeurs commence ici et là.

Ça circule un peu partout dans les bâtiments. La danse des graffeurs commence ici et là.

 

Dans les allées centrales : "JE LUTTE DONC JE SUIS"

Dans les allées centrales :
« JE LUTTE DONC JE SUIS »

 

Dans la grande cour : "KURDISTAN LIBRE, YPG ROJAVA"

Dans la grande cour :
« KURDISTAN LIBRE, YPG ROJAVA »

 

Près de l'entrée du côté Stournari...

Près de l’entrée du côté Stournari…

 

Près de l'entrée du côté de l'avenue du 28 octobre : "NE VIVONS PLUS COMME DES ESCLAVES"

Près de l’entrée du côté de l’avenue du 28 octobre :
« NE VIVONS PLUS COMME DES ESCLAVES »

 

Le long des grilles, côté avenue du 28 octobre.

Le long des grilles, côté avenue du 28 octobre.