Quand le bord des routes réveille la haine

14322670_1650293371947950_3960762681226667815_n

Même si la Crète est une des régions de Grèce les moins frappées par la « crise », grâce à son autarcie alimentaire et à ses liens de solidarité, la spéculation immobilière sur le dos des plus pauvres et des surendettés ne cesse d’augmenter au fil des années et devient insupportable.

QUAND LE BORD DES ROUTES RÉVEILLE LA HAINE

En plus, comme la plupart des panneaux de revente, au bord des routes crétoises, sont fait par des allemands pour des allemands, on n’est pas près de se débarrasser des relents de germanophobie en Grèce.

Surtout sur l’île où la mémoire de l’occupation reste sans doute la plus vive, où la résistance fut particulièrement farouche et les villages rasés très nombreux.

Pas d’amalgame, je sais. Mais allez le dire aux Crétois, notamment les plus vieux, dont la colère ne cesse de monter. Le sentiment de néo-colonisation ou d’occupation est de plus en plus répandu.

Cependant, il y a deux types de critiques du néo-colonialisme, entre lesquelles beaucoup errent confusément : la critique anticapitaliste et la critique nationaliste. Une confusion dommageable à nos luttes. Nous en reparlerons bientôt.

Y.Y.