Tsipras : jusqu’à quand ?

14231176_1644559465854674_1172259773819289812_o

La bourgeoisie semble, de plus en plus, avoir choisi.

TSIPRAS : JUSQU’À QUAND ?

Elle a utilisé le traitre Tsipras jusqu’à la moelle. La plupart de ses exigences sont passées, dont beaucoup d’énormes concessions que la rue n’aurait jamais accepté d’un gouvernement « de droite ».

Et maintenant ? La côte de popularité de Tsipras est au plus bas. La supercherie ne marche plus. Les derniers fans s’étiolent ou s’éloignent. Son nom est devenu une insulte pour beaucoup, servant de préfixe à de nombreuses variantes (néologismes en tsi-).

L’exaspération n’a pas encore choisi sa forme d’expression, mais elle est palpable un peu partout.

Et, comble du désaveu pour un chef d’Etat, hier soir, dans l’une des manifs anti-austérité (la plus modérée), une partie de la police est descendu à son tour crier son ras-le-bol dans la rue, parmi les fonctionnaires d’un syndicat d’accompagnement.

Les magnats de la presse attaquent à nouveau Tsipras, beaucoup plus que pendant la parenthèse écoulée, celle de la capitulation.

Tout cela sent la fin de règne. Pour quand ? Il est encore beaucoup trop tôt pour le dire. Mais une chose est certaine : Tsipras ne finira pas son mandat, officiellement prévu jusqu’en septembre 2019.

Tsipras n’est plus nécessaire ni même utile pour poursuivre cette politique au service des puissants tout en garantissant la stabilité du régime. D’autres pourront le faire dans les temps qui viennent.

Sauf si on passait à autre chose…

Yannis Youlountas